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[En bref] Cultures intermédiaires et risque de sclerotiniose Les producteurs de légumes suggèrent une dérogation

Les intercultures se généralisent sous le coup de la réglementation. Cependant, les cultures de légumes sont particulièrement sensibles aux parasites favorisés par l'implantation de couverts végétaux. Les producteurs concernés souhaiteraient pouvoir être dispensés afin de préserver leur production.

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L'interculture accroit le risque de sclerotiniose
en cultures légumières. (© DR)

Si les couverts végétaux sont progressivement en train de se généraliser en interculture dans la plupart des régions, ils ne font pas l’unanimité auprès des producteurs de légumes. En effet, « ils participent au développement de parasites comme les pucerons, les limaces, les maladies cryptogamiques et notamment la sclerotiniose ou pourriture blanche, à laquelle les producteurs de légumes sont particulièrement exposés », regrette Frédéric Couloumies de la section légumes du Nord.

« Certains légumes sont sensibles à cette maladie, comme les carottes, pois, haricots, oignons, choux, salades… Pour lutter contre cette maladie, il est conseillé de respecter une rotation de quatre ans en légumes. Or, le fait d’être obligé d’implanter des cultures intermédiaires raccourcit la rotation. »

Pour protéger la qualité des légumes sans avoir recours à l’utilisation de plus de produits phytosanitaires, il suggère de demander une dérogation à l’obligation d’implanter des Cipan en cultures légumières.

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